Parmi les nombreuses fêtes Iraniennes, l’une d’elle a une importance toute particulière, de part son origine religieuse, mais aussi par la période où elle est célébrée, c’est Tchahar Shanbeh Souri, la fête du » Mercredi enflammé « .
Cette célébration tombe le dernier mardi soir de chaque année civile persane qui finit le 20 mars.
Celle-ci voit le jour près de 4000 ans avant notre ère et issue de la religion zoroastrienne dont l’influence régnait sur la perse bien avant l’arrivée de l’islam.
Les familles, les amis profitent de cette occasion pour se rassembler au milieu de places publiques ou des feux sont allumés. Rappelons que le feu dans la symbolique zoroastrienne signifie la Lumière qui amène le Bonheur pour l’année à venir.
Dans l’allégresse, la joie d’être ensemble, les Iraniens sautent au-dessus des flammes, et prononcent la formule unique « Zardi ye man az to, sorkhi ye to as man » dont la signification donne lieu à la traduction suivante » Je te donnerai ma couleur jaune, tu me donnes ta couleur rouge » ainsi c’est une façon de supprimer l’énergie négative de l’hiver.
Ce grand rassemblement populaire invite les Iraniens à partager le Adulé Moshkel Gosha, friandise constituée de noisettes, pistaches (connues pour leur saveur unique), raisins secs, et mures blanches séchées.
Chacun crée sa lumière avec l’utilisation et l’explosion de pétards, non sans risque, puisque chaque année on dénombre de nombreuses victimes de blessés et parfois des morts !
Un autre aspect de cette fête, est le hadji firouz. À sa création et origine, il représentait le gardien du feu, donc une importance capitale.
Il est vêtu d’habits rouges, qui rappellent la couleur du feu et son visage est enduit de suie.
Il joue d’un instrument de musique, ce qui incite les gens à lui offrir de l’argent.
Dans les temps anciens, le maître du nouvel An était aussi un personnage, excentrique, voir un peu fou, mais restant important, considéré comme un roi accompagné de ses serviteurs et se déplaçant dans les rues du lever au coucher du soleil, mais pas au-delà, sinon gare à lui ! !
Mais son règne se termine le dernier jour de l’année.
À très bientôt et restez connecté
je vous lis tjs avec plaisir
amical souvenir
Paumi & Chantal
Merci mille fois
Chers Philippe et Zohreh merci !
encore un pas de plus dans la connaissance de la culture iranienne !
nous sommes très inquiets en france de voir les images de toutes ces innondations hors normes êtes-vous impactés ?
bises affectueuses à vous deux
Nicole Wang
Merci de nous lire de façon régulière. Heureusement nous n’avons pas été touché par ces inondations mais malheureusement beaucoup d’Iraniens n’ont pas eu cette chance. On dénombre 26 provinces touchées sur 31. Beaucoup de personnes ont eu leurs maisons inondées. C’est terrible mais heureusement le croissant rouge donne une aide de première urgence.